Braine-l’Alleud avant 1977

Etymologie

Braine est l’ancienne appellation de la rivière le Hain (le changement de dénomination s’est opéré à la fin du 18éme siècle).

Alleud fait référence à ‘’alleu’’, qui signifie terre franche, dérivant du terme francique reconstitué ‘’al-ôd’’, voulant dire ‘’totale propriété’’. Très probablement, a-t-il été accolé à Braine, afin de distinguer la localité des autres du même nom qui l’avoisinent, telles Wauthier-Braine et Braine-le-Château. Il fut choisi en raison de l’alleu que possédait, à cet endroit, le duc de Brabant, comme le spécifie le duc Henri I dans un acte de juin 1197, par lequel il met fin à un différend qui l’opposait au chapitre Notre-Dame de Cambrai.

braine_lalleud

Superficie 2980 ha 19 a 04 ca

Historique

Braine-l’Alleud est mentionnée dès 1131 sous la graphie latine ‘’Braniensis’’. Le village obtient sa franchise au XIIIéme siècle et devient bourg à statut urbain, doté de la coutume de Bruxelles et d’un échevinage local. La communauté de Braine-l’Alleud appose son sceau à la confirmation de la charte de Cortenberg en 1372, par laquelle elle s’associe à l’union des villes et franchises du Brabant pour assurer le maintien des privilèges. Le seigneur exerce dans la franchise, la moyenne et basse justice jusqu’en 1489, époque où Henri II de Withem reçoit en outre le droit de haute justice.

Les seigneuries de Braine-l’Alleud

  • 1282 Nicolas de Barbençon est cité comme « sire de Braine »
  • 1422 – 1643 seigneurie de Witthem
  • 1643 – 1663 seigneurie de Cusance
  • 1664 – 1748 seigneurie de Lorraine
  • 1748 – 1794 seigneurie de Rohan Soubise

Chronologie :

  • L’examen du sous-sol révèle des vestiges remontant à l’ère mésolithique.
  • 1131 : la paroisse est mentionnée dans la cession à l’abbaye de Gembloux, d’un bien nommé “Dudinsart” (l’Ermite aujourd’hui), par Godefroid Ier, duc de Brabant, et Godefroid, son fils.
  • 1218 : Léon Ier, petit-fils de Franco III, seigneur de Beersel, fortifie Braine. On voit s’élever une halle, une léproserie, un hôpital.
  • 1253 : construction du moulin de Mont-Saint-Pont.
  • 1374 : un traité est scellé à Braine-l’Alleud mettant fin au conflit qui opposait le duc Wenceslas de Brabant à ses nobles et à ses villes à propos de la perception d’une aide qui lui avait été octroyée après sa défaite à Bäsweiler.
  • 1388 – 1389 : fondation du prieuré de Sept-Fontaines par les chanoines réguliers de Saint-Augustin.
  • 1395 : Jacques d’Enghien, seigneur de Braine-l’Alleud, fonde dans le château de Braine une chapellenie dédiée à la Sainte-Vierge afin qu’on y célèbre une messe quotidienne.
  • 1427 : les fossés de Braine dateraient de cette époque.

Braine l'Alleud 1450

Bourg de Braine-l’Alleud en 1450 : essai de reconstitution avec emplacement des principaux sites (Ernest Pays).

  • 1471 (6 janvier) : naissance de Philippe de Beersel (ou de Witthem), fils d’Henri II de Witthem et d’Isabelle van der Spout, au château de Braine-l’Alleud.
  • 1475 (18 janvier) : le seigneur de Braine, Henri II de Witthem rachète le Foriest comme plein fief au duc de Brabant. En 1387, il s’y trouvait déjà un manoir et une léproserie.
  • 1480 : Marie de Bourgogne assiste, au château de Braine, au baptême de Pierre, fils d’Henri I de Witthem et d’Isabelle Spout
  • 1482 (20 mai) : la seigneurie des Cans (les champs), où se trouvait un manoir, est rachetée par le seigneur de Braine (Source :”Des Brainois prennent la plume – En hommage à Gaston Philippe et Charles Van Gucht.” Editions Mols – 2006)

Des Brainois prennent la plume

  • 1488 : importants dégâts subis par le château féodal d’Henri II de Witthem qui avait pris le parti du duc de Brabant contre ses sujets rebelles. Le bourg de Braine est incendié.
  • 1492 : Henri III de Witthem cède ses biens de Braine-l’Alleud à son fils Philippe à l’occasion de son mariage.
  • 1515-1523 : règne de Philippe 1 de Witthem. Braine est alors une seigneurie toute puissante ayant justice
  • 1523 : Henri de Witthem succède à son père Philippe qui décéde le jour de Pâques.
  • 1542 : construction de la première ‘’Maison de Ville’’.
  • 1550 : Agrandissement et restauration de l’église Saint-Etienne.
  • 1560 – 1561 : Vente par Martin ‘t Serclaes de la seigneurie du Ménil au seigneur de Braine-l’Alleud Jean de Witthem qui annexe ce nouveau bien à son domaine.
  • 1626 (9 septembre) : un incendie ravage le bourg de Braine-l’Alleud (et notamment la Cure y détruisant les registres des décès, des naissances et des mariages antérieurs à 1619).
  • 1652 : épidémie de peste. Elle est à l’origine du Tour Saint-Roch, une marche religieuse autour de Braine. Cette marche a survécu jusqu’en 1953.
  • 1676 : la dysenterie fait des ravages.
  • 1680 : pavage de la route entre Waterloo, Genappe et Charleroi (chaussée de Charleroi). Cette route servait entre autres pour transporter le charbon destiné aux habitants de Bruxelles.
  • 1687-1688 : pavages rues du Môle, du cimetière et de l’hôpital et il semble bien que ce fût le premier pavage du genre dans le bourg de Braine. (Source : “Feuillet d’information 98/3 de l’Association du Musée de Braine-l’Alleud”)
  • 1690 (22 avril) : Un violent incendie dévaste le bourg de Braine-l’Alleud : rue des Jambes, du Château, de la Gohette (actuellement de la Goëtte), Bayard, de la Porte (actuellement du Môle), de la Fontaine (actuellement de l’Hôpital), sur le Marché (actuellement Grand-Place) …. 105 maisons (sur 120) sont détruites. A cette époque, la plupart des maisons étaient constituées avec des matériaux (bois, paille, …) très rapidement inflammables.

Chateau Braine l'Alleud

Le château de Braine-l’Alleud. Gravure de Harrewyn datant de la fin du XVIIème siècle (1694?). L’entrée se trouvait au bas de la rue du Château

  • 1706 : Braine-l’Alleud doit fournir des chariots, des chevaux et des “pionniers” pour le siège d’Ath, 22 pionniers du 16 au 28 septembre et 22 autres du 4 au 12 octobre.
  • 1720 : la brasserie du marché (Grand Place) possédait une cuve de 13 “aimes” soit 1700 litres selon certains auteurs ou 2200 litres suivant d’autres.
  • 1726 : la dysenterie fait des ravages.
  • 1735 : reconstruction de la Maison de Ville. Grand-Place à l’emplacement actuel du restaurant ” Tra di noi ”.
  • 1740 à 1742 : reconstruction et agrandissement de la nef de l’église Saint-Etienne.

Eglise Saint-Etienne 1750

Reconstitution par Ernest Pays du site de l’église Saint-Etienne vers 1750 avec le cimetière qui à cette époque entourait l’église. L’église daterait du XIIème siècle. Dans le fond, le château de Braine.

  • 1751 : réalisation de la chaussée pavée reliant Nivelles à Mont-Saint-Jean.
  • 1761-1763 : construction du clocher actuel de l’église Saint-Etienne.
  • 1769 : pour cause de vétusté, l’hôpital (coin de la rue Longue et de la rue des Tisserands) cesse d’accueillir et de soigner malades et blessés. Les bâtiments sont transformés en 3 maisons données en location à des particuliers. La chapelle de l’hôpital est maintenue et utilisée certainement jusqu’en 1785.
  • 1791 : la dysenterie fait encore une fois des ravages.
  • 1794 : départ des troupes autrichiennes et arrivée des troupes françaises (réquisitions, fournitures, logement de troupes…)
  • 1795 : l’annexion de nos régions à la République française devient effective.
  • 1796 : on compte 4251 habitants à Braine-l’Alleud et tous ses hameaux (y compris Waterloo).
  • 1796 : l’administration française crée la commune de Waterloo par l’amalgame de trois hameaux de Braine : ceux de Waterloo, du Roussart et de Mont-Saint-Jean.
  • 1796 : première numérotation des maisons de Braine.
  • 1797 (13 octobre) : on supprime tous les signes de manifestation extérieure du culte. On enlève la croix de l’église Saint-Etienne qui devient le ” Temple de la Raison ”.
  • 1801 : Concordat (sous le Consulat de Napoléon Bonaparte) : les églises sont réaffectées au culte.
  • 1802 : suite au Concordat, la paroisse de Braine-l’Alleud qui, sous l’ancien régime avait fait partie du diocèse de Cambrai, puis, depuis 1559, de celui de Namur, est rattachée à l’archidiocèse de Malines.
  • 1804 : construction d’un moulin à vent à l’angle de la chaussée d’Alsemberg et de la future avenue Léon Jourez.
  • 1808 : la brasserie du marché (Grand Place) devint la propriété de la famille Glibert qui la détiendra pendant près d’un siècle et demi.
  • 1815 (18 juin) : bataille de Mont-Saint-Jean, dite aussi ‘’de Waterloo’’. Défaite des armées françaises de l’empereur Napoléon 1er face aux alliés commandés par l’anglais Wellington et le prussien Blücher.
  • 1815 (19 juin) : au lendemain de la bataille, l’église Saint-Étienne de Braine-l’Alleud sert d’hôpital aux blessés.
  • 1815 (28 juillet) : visite du champ de bataille par le roi des Pays-Bas, Guillaume Ier.
  • 1818 : démolition du moulin à vent à l’angle de la chaussée d’Alsemberg et de la future avenue Léon Jourez.
  • 1818 : le sergent-major Edward Cotton, ancien combattant de Waterloo, s’installe à Mont-Saint-Jean, devient guide et se constitue une collection de reliques qui deviendront un musée.
  • 1823 – 1826 : construction d’un monument commémoratif appelé “La butte du Lion, dit de Waterloo” situé à l’endroit où fut blessé le prince d’Orange.

La butte du Lion, dit de Waterloo

  • 1830 (septembre) : des volontaires brainois (52 ?) participent à l’insurrection belge contre les Hollandais.
  • 1832 : lors du passage des troupes françaises du maréchal Gérard pour le siège de la citadelle d’Anvers toujours occupée par les Hollandais, le Lion faillit être renversé. On en brise même la queue (selon Tarlier et Wauters en 1859).
  • 1832 (13 septembre) : Braine-l’Alleud se vit octroyer par arrêté royal un drapeau d’honneur en récompense du courage de ses volontaires lors des journées de septembre 1830 à Bruxelles.
  • 1833 : construction de la chaussée d’Alsemberg reliant cette commune à Braine-l’Alleud et à Mont-Saint-Jean.
  • 1835 : création d’un cimetière entre la route provinciale de Mont-Saint-Jean (actuellement avenue Léon Jourez) et la rue Jules Hans (qui n’existait pas encore). Il se trouvait à l’emplacement actuel du parc communal. A l’époque, il était plus grand que le parc et était entouré d’un petit mur.
  • 1837-1838 : démantèlement du cimetière qui se trouvait autour de l’église Saint-Etienne.
  • 1851 :
  • 1852 : Victor Hugo parcourt à plusieurs reprises le champ de bataille en compagnie notamment du colonel Charras, historien de la campagne de 1815.
  • 1854 (26 octobre) : François Lauchay est désigné comme premier commissaire de police à Braine-l’Alleud. François Lauchay (Source : “Feuillet d’information 2000/3” de l’Association du Musée de Braine-l’Alleud.)
  • 1855 : le premier réel captage installé par la ville de Bruxelles est inauguré. Il utilise les eaux des sources du Hain, à Braine-l’Alleud. Le réseau principal d’adduction est en place, inauguré symboliquement par un jaillissement d’eau au centre du Parc de Bruxelles.
  • 1855 : inauguration de l’aqueduc entre Braine-l’Alleud et le bois de la Cambre (Bruxelles). Le “Pont des Piles” date donc de cette époque.
  • 1855 (1er septembre) : ouverture du premier bureau de distribution du courrier (bureau de poste) à l’actuel 4, rue de l’Hôpital.
  • 1857 : sur l’emplacement du cinéma Kursaal, le père du futur Cardinal Mercier, Paul-Léon Mercier (1808-1858) fait bâtir une distillerie de grains et lui adjoint une machine à vapeur provenant de Virginal.
  • 1857 : l’Association de Saint François Xavier est transformée en société mutuelle rue Planche au Pêcheur. C’est la toute première “mutuelle” en Brabant wallon et une des premières en Belgique.
  • 1861 (mai, juin) : séjour de Victor Hugo à l’hôtel des Colonnes de Mont-Saint-Jean. Il y écrit une partie de son livre “Les Misérables”, il fait de nombreuses visites du champ de bataille et des environs.
  • 1862 : la firme Vanham-Darquenne fait construire à la Neuville (Quartier Saint-Jacques) une cité ouvrière de 36 maisons. Ces maisons appelées aussi les “Pignons Noirs” étaient considérées à l’époque comme des modèles de maisons ouvrières.
  • 1862-1866 : crise économique majeure dans le secteur textile qui comporte à Braine-l’Alleud 2225 ouvriers et ouvrières dont 1415 sont inactifs en janvier 1863, comme l’atteste un document signé par le Bourgmestre Philippe Derbaix en date du 14 janvier. Cette crise est appelée la “famine de coton” et est due à l’interruption progressive de l’importation du coton à Anvers consécutive à la Guerre de Sécession aux Etats-Unis d’Amérique. Il faudra attendre cinq ans pour retrouver un approvisionnement correct en matières premières, ce qui provoquera aussi les difficultés de la principale filature de coton brainoise située à Mont-Saint-Pont.
  • 1863-1864 : construction de l’escalier puis de la plateforme autour du Lion.
  • 1866 : la veuve de Paul Mercier vend à Grégoire Gérard (1799-1878), acquéreur en son nom et pour ses fils établis alors à Bruxelles François et Hilaire Gérard, les bâtiments de l’ancienne distillerie Mercier. Transformée en teinturerie d’étoffes et de fil de coton, l’entreprise ne cessera de croître dans la décennie suivante. En 1871 et en 1880, notamment, les cuves sont équipées de machines à vapeur de plus en plus puissantes. Des transformations notables et agrandissements sont opérés. Les frères Gérard font également construire la série des habitations qui voisinent en descendant vers l’Estrée, occupées principalement par des teinturiers.
  • 1866 : la malle-poste mettait moins d’une heure pour faire le trajet entre les localités de Braine-l’Alleud et de Nivelles.
  • 1874 (10 mars) : inauguration de la section de la ligne ferroviaire 124 entre Waterloo et Braine-l’Alleud.
  • 1874 (5 avril, dimanche de Pâques) : Désiré-Joseph Mercier célèbre sa première messe en tant que prêtre à Braine-l’Alleud.
  • 1874 (10 avril) : Inauguration de la section de la ligne ferroviaire 124 entre Braine-l’Alleud et Lillois.
  • 1874 : la filature Gérard ouvre ses portes à la chaussée d’Alsemberg (emplacement du futur cinéma Kursaall), une teinturerie Gérard est également créée.
  • 1876 : mise en service du cimetière dit du Centre d’une superficie de 1 ha 30 a.

1881 : construction du Château de l’Ermite par le Baron Georges Snoy, membre de la Chambre des représentants. Georges Snoy occupait auparavant un pavillon de plaisance construit par Auguste Gauchez, grand propriétaire établi à Bruxelles et cela depuis son achat en novembre 1872 de la propriété pour une étendue totale de 182 ha 47 ares. Une part importante de ce domaine forme actuellement le golf de 7 Fontaines.Chateau de l'Ermite

  • 1884 : suppression du passage à niveau dit de Colo-Hugues qui aboutissait à l’avenue de la Barrière (actuellement avenue Alphonse Allard).
  • 1885 : aménagement de la ligne ligne 115 A de chemin de fer Braine-l’Alleud – Tubize. Construction des ponts de la rue de l’Estrée (actuellement, Rue Pierre Flamand) et de la Chaussée d’Alsemberg. Le viaduc de l’Estrée est l’un des plus longs jamais érigés en Belgique. Il compte 16 arches d’une largeur de 16m50.
  • 1888 : dissolution et reconstitution d’un corps de pompiers qui de simples volontaires devinrent un corps communal sous l’autorité du bourgmestre et de son premier capitaine Prosper Plasman. C’est l’origine de nos sapeurs-pompiers actuels.
  • 1888 (9 mars) : le conseil communal a décidé de construire un Hôtel de Ville sur l’emplacement des immeubles acquis de M. ORENS-MERCIER.
  • 1889 : le bureau de poste est transféré sur la Grand-Place (actuel n°8).
  • 1891 : inauguration de l’actuel Hôtel communal.
  • 1891 : construction d’une caserne de gendarmerie rue de la Station. Cette rue deviendra la rue de la Gendarmerie puis Rue Jules Hans.
  • 1891 (12 juin) : le conseil communal a approuvé par 7 voix et 2 abstentions le plan d’un kiosque permanent à construire sur la Grand-Place.
  • 1896 : le ministre de la guerre, le lieutenant-général Brassine, rend visite à Braine-l’Alleud. Il y apporte un drapeau offert par le roi. C’est à cette occasion que fut inauguré le livre d’or de l’Hôtel de Ville.
  • 1898 (22 mars) : mise en service du tronçon Braine-l’Alleud – Renipont en traction à vapeur. La ligne sera prolongée jusqu’à Rixensart gare (16 juillet 1898) puis jusqu’à Wavre (11 mars 1899).
  • 1900 (31 décembre) : d’après les recensements I.N.S., Braine-l’Alleud comptait 8186 habitants
  • 1901 (15 juin) : inauguration d’une ligne vicinale (trams) entre les gares de Braine-l’Alleud et de Waterloo, passant par la chaussée de Mont-Saint-Jean, la route du Lion et les Monuments.
  • 1903 (6 septembre) : inauguration de la ligne de trams à vapeur entre Bois-Seigneur-Isaac et Nivelles.
  • 1904 (1er mai) : inauguration de la ligne de trams à vapeur entre Bois-Seigneur-Isaac et Ittre.
  • 1904 : essai d’éclairage électrique de la Grand-Place et de quelques rues. C’est grâce à l’obligeance de Monsieur. Allard-Minne qui a bien voulu fournir gratuitement le courant électrique, et à la société d’électricité A.E.G., qui a prêté son matériel à titre gracieux que l’expérience fut possible.
  • 1905 (16 décembre) : un premier réseau électrique est décidé lors de la séance du conseil communal.
  • 1906 : construction des châteaux d’eau de Saint-Sébastien et de l’Ermite.
  • 1906 (29 avril) : entrée solennelle dans Braine-l’Alleud du nouvel archevêque de Malines, Joseph-Désiré Mercier. Le 15 avril 1907, il est fait cardinal par le pape Pie X.
  • 1907 : apparition de la première automobile à Braine-l’Alleud. Elle appartient au docteur Delpierre qui habite au Castegier et c’est une automobile Renault.
  • 1907 : démolition de l’usine de retorderie de coton et teinturerie. Une partie de cette industrie est convertie en salle de spectacles : la Concorde est inaugurée en septembre 1907. Après la première guerre mondiale. Dans ce lieu où se tiendra le cinéma Kursaal, se déroulent outre des meetings politiques libéraux, des conférences, des bals bleus, les premières “explorations du monde”.
  • 1907 (13 juin) : réception définitive des travaux d’aménagement de la place du Môle.
  • 1907 : la galerie de captage des sources des Hayettes est achevée.
  • 1908 : construction du premier passage souterrain sous les voies de la ligne de chemin de fer Bruxelles- Charleroi.
  • 1911 (3 juillet) : pose de la première pierre du Panorama de la bataille dite ‘’de Waterloo’’. La nouvelle attraction, œuvre de Louis Dumoulin, fut ouverte au public le 5 mai 1912.
  • 1914 (samedi 1er août) : nos soldats mobilisés revêtus de leur uniforme mais non armés se hâtent vers la gare pour rejoindre leur régiment. La plupart des mobilisés brainois servaient au 1er chasseur à pied (Charleroi) ou au 9ème de ligne (Bruxelles).
  • 1914 (mardi 4 août) : l’invasion de la Belgique par les Allemands est commencée.
  • 1914 (jeudi 20 août) : arrivée des premiers Allemands à Braine. Un état-major allemand prend ses quartiers au château du Ménil (dit aussi des Murailles ou Boucquiau)
  • 1915 (2 janvier) : le conseil communal de Braine-l’Alleud exprime au gouvernement et généreux citoyens américains la très vive et inaltérable reconnaissance de tous les habitants de la commune pour la très généreuse intervention qu’ils ont bien voulu mettre au service de la population. Durant les mois d’octobre et de novembre 1914, les troupes allemandes avaient réquisitionné presque toutes les denrées alimentaires de la région et le secours offert par les Etats-Unis d’Amérique a permis à la population de supporter tous les malheurs et notamment la famine.
  • 1916 (8 au 15 novembre) : plusieurs centaines d’hommes de plus de dix-sept ans de Braine-l’Alleud, Ophain et Lillois sont déportés en Allemagne. Certains ne reviendront jamais.
  • 1916 – 1917 : l’acier se faisant rare, les Allemands démontent la ligne Braine-l’Alleud – Wavre.
  • 1919 (1er juin) : remise en service de la ligne de tram Braine-l’Alleud-Monument Gordon après son démontage par les Allemands pendant la guerre.
  • 1928 (31 mars) : la brasserie de la Grand-Place devint la “Brasserie Glibert-Vanham (Gévé) S.A.” qui produisit des bières spécifiques telles que la “Gévé”, la “Spirou”, la “Jockey”, l'”Augustin”, la “Milord”…
  • 1935 (30 juin) : inauguration au Collège Cardinal Mercier – Années 1930 d’un monument élevé en hommage au cardinal Mercier en présence du roi Léopold III et de la reine Astrid.
  • 1937 : Braine-l’Alleud compte 3 filatures de coton (750 ouvriers), 5 tissages de coton (110 ouvriers), un retordoir de coton (35 ouvriers), 1 filature mécanique de laine (79 ouvriers), 2 tissages de laine (277 ouvriers), 2 entreprises d’apprêt de fils et tissus (69 ouvriers), 1 fabrique de rubans et lacets (141 ouvriers). Le total des ouvriers occupés par l’industrie textile reste de l’ordre de 1500 unités, soit environ le même que celui relevé en 1912.
  • 1940 (lundi 13 mai) : les jeunes de 16 à 35 ans partent vers la France suite à l’appel du Gouvernement
  • 1940 (mardi 14 mai) : bombardement de l’institut “L’Immaculée”. Des bombes atteignent le bâtiment mais ne font que des dégâts matériels, d’autres tombent vers la rue de la Haute Borne. Dans le lointain, le ciel est embrasé, Nivelles brûle… Les nouvelles n’étant pas rassurantes, les Brainois commencent à quitter Braine-l’Alleud.
  • 1943 (17 août) : les cloches de l’église Saint-Etienne sont enlevées sur l’ordre des Allemands intéressés par le bronze. Il fallut les remplacer après la guerre.
  • 1944 (3 et 4 septembre) : libération de Braine-l’Alleud par les résistants et les troupes alliées.
  • 1945 (8 mai) : l’armistice est déclaré. Nombreuses festivités locales.
  • 1948 (2 août) : le Brainois Gaston Reiff gagne la médaille d’or du 5000 mètres des Jeux olympiques à Londres.
  • 1948-1949 : construction du pont courbe joignant l’avenue Léon Jourez à la chaussée Reine Astrid.
  • 1949 : électrification de la ligne de chemin de fer Bruxelles-Charleroi.
  • 1950 (21 mai) : bénédiction des nouvelles cloches de l’église Saint-Etienne sur le kiosque de la Grand-Place. Elles portent les noms de Saint-Etienne, Saint-Joseph, Sainte-Anne et Saint-Sacrement.
  • 1954 : le docteur Wynen ouvre son premier hôpital à la Rue du Château.
  • 1956 (12 mars) : démolition du kiosque de la Grand Place.
  • 1958 (septembre) : ouverture de la Belgique miniature (carte de Belgique à l’échelle 1/10.000) à l’emplacement actuel du stade Gaston Reiff. Un parc d’attractions et un karting y sont joints.
  • 1959 : la communauté de l’Immaculée des Sœurs de Marie s’associe à celle des Filles de Marie de Pesche. L’institut de la Vallée Bailly est alors connu sous le nom de l’Institut de l’Immaculée.
  • 1959 : la ligne de chemin de fer 115 Braine-l’Alleud – Clabecq est fermée au trafic “voyageurs”.
  • 1959 : fermeture de la ligne vicinale reliant Braine-l’Alleud à Nivelles via Virginal.
  • 1960 : construction de la clinique (50 lits) “Wynen”, Rue Wayez.

Hopital Winen

Hôpital “Wynen”, rue Wayez. Son premier hôpital (20 lits) de la rue du Château était devenu trop petit,

Le docteur André Wynen décide de construire un nouvel hôpital de 50 lits. Son frère, Jean Wynen, en sera l’architecte.

  • 1961 : mise hors service de la ligne de chemin de fer 115 de Braine-l’Alleud à Sart-Moulin.
  • 1961 : la “nouvelle” gendarmerie de la Rue Pierre Flamand remplace les anciens bâtiments de la Rue Jules Hans.
  • 1962 : création du quartier de la Flohaye (avenue de la Flohaye et du Feuillage).
  • 1963 (30 juin) : inauguration du centre de délassement “Le Paradis”, Rue du Paradis.
  • 1963 : création de la Régie foncière et immobilière (RFI) de Braine-l’Alleud.
  • 1964 : fermeture de la ligne vicinale (trams) : Braine-l’Alleud/Bruxelles/Wavre. Le 31 mars, dernier tram entre Waterloo et Braine-l’Alleud.
  • 1965 : n’attirant pas les foules, le site de la “Belgique miniature” est démantelé.
  • 1965 : la brasserie Gévé est reprise par la brasserie Alken.
  • 1970 (15 décembre) : la brasserie d’Alken décide d’arrêter la fabrication de la bière à Braine. Les bâtiments seront vendus à la commune en 1971.
  • 1972 : création d’un “complexe” sportif (pistes d’athlétisme, terrain de football…) à l’emplacement de l’ancienne Belgique miniature, actuellement stade Gaston Reiff.
  • 1977 : inauguration de la piscine communale “Le Neptune”.
  • 1977 : mise en service de l’hôpital (250 lits) de Braine-l’Alleud-Waterloo derrière la clinique initiale de la rue Wayez.